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Jules Nicolas
RÈCHE
Il
était le fils aîné d'une famille qui comptait neuf enfants. À
l'âge de 21 ans, il participa à la construction de l'église Notre-Dame de
Charleville, dans les Ardennes. C'est à cette occasion qu'il connut les Frères
des Écoles chrétiennes et suivit leurs leçons. Il souhaita ensuite partager
leur vie. Âgé
de 24 ans, il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes à Thionville, où
il devient Frère Arnould, suite à sa prise d'habit le 23 décembre 1862. Il
est ensuite envoyé à Reims, ville où il restera jusqu'à la fin de ses jours.
Comme étudiant, tout d'abord et, ensuite comme surveillant, professeur et
directeur de Noviciat. Il
avait 39 ans, lorsqu'en 1877, il fut nommé directeur du Noviciat de Reims. Vivant
d'une façon austère, se privant souvent des choses essentielles, frappé de
congestion cérébrale au matin du 23 décembre 1890, il se traîna encore
jusqu'à la chapelle, d'où, après une rapide et suprême visite à son
Bien-Aimé Seigneur, il fut conduit à sa cellule. Le soir du même jour, fête
du très Saint Rédempteur, il quitta le monde et s'en alla vers le Père miséricordieux.
Il était alors âgé de 52 ans.
Tous
ceux qui connurent le frère Arnould: prêtres, religieux, séculiers l'ont vénéré
comme saint. Depuis
sa mort, cette réputation de sainteté a persisté jusqu'à nos jours. Bien des
personnes l'invoquent avec confiance et plusieurs affirment avoir reçu des
faveurs remarquables par son intercession. En
1938, le Cardinal Suhard, archevêque de Reims, constitua un Tribunal ecclésiastique
chargé de préparer la glorification du Frère Arnould. Il
fut béatifié par le pape Jean-Paul II le 1er novembre 1987. « Les
saints se forment, non par des œuvres extraordinaires, mais par leur fidélité
à bien faire ce que Dieu veut. »
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Pensée du Frère Arnould. |
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